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Les principaux clichés sur l'hypnose thérapeutique

L'hypnose thérapeutique, une pratique de plus en plus populaire en médecine douce, est souvent mal comprise et entachée par des idées reçues. Trop souvent confondue avec l'hypnose de spectacle, elle suscite des craintes et méfiance : peur de rester "bloqué", de perdre le contrôle, ou de se faire manipuler… Il est temps de démystifier cette approche corps-esprit et de rétablir quelques vérités.


une séance d'hypnose dans un cabinet.

Voici les principaux clichés que j'entends souvent, accompagnés de réponses pour mieux comprendre cette pratique.

 

1. « L'hypnose, c'est un truc de spectacle ! »


L'une des plus grandes confusions réside dans l'assimilation de l'hypnose thérapeutique à celle de spectacle. Pourtant, ces deux pratiques sont bien distinctes. En hypnose thérapeutique, il ne s'agit pas de faire le spectacle en vous mettant à danser ou à amuser une foule. Cette technique est orientée vers le bien-être, avec pour objectif de vous aider à surmonter certains blocages ou à soulager des douleurs.

Différentes formes d'hypnose thérapeutique existantes, comme l'hypnose Ericksonienne, humaniste ou spirituelle. La plus connue est l'hypnose Ericksonienne, utilisée régulièrement par les praticiens lors de leur séance ; elle repose sur un dialogue avec l'inconscient pour faciliter le changement. Une séance d'hypnose thérapeutique commence toujours par un moment d'échange important avec le praticien,

 

2. « J'ai fait une séance, ça ne marche pas ! »


L'hypnose n'est pas une baguette magique. Si ses effets peuvent être puissants, ils ne sont pas instantanés. La thérapie hypnotique fait partie des thérapies brèves, nécessitant généralement entre 3 et 4 séances espacées de quelques semaines pour obtenir des résultats. L'inconscient a besoin de temps pour intégrer les suggestions et opérer des changements durables. Patience est le maître mot.


3. « Je ne suis pas réceptif » ou « J'ai peur de rester bloqué »


Tout le monde est réceptif à l'hypnose, car cela repose sur le fonctionnement naturel du cerveau. Il s'agit d'atteindre un état de conscience modifié, souvent comparé à la relaxation profonde ou à la méditation. L'hypnose ne vous "endort" pas, vous restez maître de vous-même et, en cas d'interruption, vous revenez simplement à votre état de conscience habituel.

De plus, nous expérimentons naturellement des états hypnotiques au quotidien, par exemple lorsque nous sommes absorbés dans nos pensées ou en mode "pilote automatique".

Personne ne reste « bloqué » sous hypnose. En cas d'urgence, vous reviendriez spontanément à un état de conscience ordinaire. Et contrairement aux idées reçues, l'hypnose n'a rien à voir avec le sommeil.

 

4. « C'est dangereux »


Au contraire, l'hypnose est également utilisée dans des milieux médicaux, notamment pour la gestion de la douleur, et parfois en complément d'une anesthésie lors d'interventions spécifiques. Bien encadrée par des praticiens formés, elle constitue une méthode sûre, à condition de respecter certaines contre-indications que votre praticien sera en mesure de vous expliquer lors de la première séance. En cas de doute, un praticien sérieux n'hésitera pas à demander un certificat médical pour s'assurer que cette approche est adaptée à votre pathologie.


5. « J'ai peur qu'on abuse de moi »


L'une des craintes courantes est celle de perdre le contrôle sous hypnose. Pourtant, en état hypnotique, il est impossible de vous faire faire ou dire quoi que ce soit contre votre volonté. Votre esprit possède des mécanismes de défense naturels qui empêchent toute manipulation contraire à vos valeurs ou principes. L'hypnose thérapeutique repose sur un lien de confiance entre le praticien et le patient.


6. « C'est un truc de charlatan »


Comme dans tout domaine, il existe des personnes malintentionnées. Pour éviter les arnaques, vérifiez toujours les qualifications du praticien, notamment en consultant ses formations et les avis d'anciens patients. Les plateformes spécialisées peuvent aussi vous aider à trouver des praticiens de confiance.


7. « C'est trop cher »


Les tarifs des séances peuvent sembler élevés, mais il est important de considérer les coûts réels pour le praticien : formation initiale (qui peut coûter plusieurs milliers d'euros), formation continue, loyer du cabinet, charges sociales, impôts et autres frais (site de réservation, publicité, etc.…). Le prix des séances reflète donc une juste rétribution pour l'investissement du praticien.

Certaines mutuelles peuvent prévoir le remboursement de séances d'hypnose, même lorsqu'elles ne sont pas prescrites par un médecin généraliste ou spécialiste. Tout comme d'autres médecines douces (sophrologie, acupuncture, etc.), la prise en charge peut exister sous différentes formules :

  • Un nombre de séances avec un montant plafonné.

  • Un montant dans un forfait complémentaire annuel.

 

8. « L'hypnose, ça ne marche que pour les phobies »


Loin de se limiter aux phobies, l'hypnose thérapeutique peut agir sur un large éventail de troubles, qu'ils soient physiques ou psychologiques : anxiété, stress, troubles du sommeil, problèmes de confiance en soi, douleurs chroniques, etc.

 

À noter : l'hypnose n'est pas utilisée pour remplacer un traitement médical ou pour établir des diagnostics. C'est une médecine douce complémentaire aux moyens conventionnels de se soigner.

 

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